• J'attends la traduction

             J'attends la traduction   Dans mes débuts, et comme je n'avais pas d'expérience, je pensais toujours que la traduction en classe doit être strictement interdite et qu'on ne doit pas parler en arabe. "La langue maternelle bloque l’apprentissage de la langue cible" nous dit on. Donc interdiction absolue de parler en arabe. Quelques années plus tard, je me suis aperçu que certains mots ou certaines phrases bloqués la situation d'apprentissage et qu'au lieu de tourner en rond , il fallait les traduire et continuer. Et cela marchait pas mal. Parfois je devais lancer ce que j'appelais des " bouées de sauvetage", je traduisais dans la langue maternelle et j'ai remarqué que les élèves étaient plus intéressés et apprenaient plus vite. Pendant cette période, j'ai eu la visite d'un inspecteur de français du secondaire. Il m'a fait remarquer que je ne devais plus parler en arabe . J'ai continué dans ma lancée, je ne traduisais jamais tout, seulement certains éléments, des mots clés qui facilitent l'apprentissage. La traduction doit être utilisée quand on en a besoin. Il ne faut en aucun cas, que la classe de français se transforme en cours d'arabe surtout ne suivait pas ce collègue qui m'a confié qu'il parlait tellement en arabe en classe qu'il ne sait plus quelle langue il enseignait. Les élèves ne doivent pas compter  que sur cet outil pour comprendre et apprendre. Et pour finir, il faut éviter qu'un élève à qui l'on demande s'il a compris il répond non mais c'est pas grave " j'attends la traduction".

    « Vous n'êtes pas meilleur que moi, Monsieur !Préparer un texte »
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