•      

     Ma mère, rabi yarhamha, était une personne hors du commun. Elle était bien bâtie, robuste, la personne qui a travaillé toute sa vie dans des conditions pas toujours bonnes. Elle n'arrêtait pas de bouger, elle était partout, elle gérait notre maison malgré les difficultés de tout genre. 

         Elle nous suivait dans nos études moi et mon frère d'une manière impeccable sans pour cela nous dérangeait. Elle était avec nous, à l'école publique et à l'école coranique. Chaque après midi, elle nous accueillait avec le sourire. Elle nous servait notre gouter et nous demandait si on a bien travaillé à l'école. Puis, elle nous laissait jouer jusqu'à 17h 30. Le soir, elle nous demandait de faire nos devoirs, d'apprendre nos leçons. Quand on a fini, on lui montrait le travail et on récitait soit la récitation soit une sourate du Coran et si l'un de nous deux hésite, elle lui demandait de recommencer. Elle était intraitable quant à nos études. Quand mon frère lui demandait de lui expliquer un point qu'il n'a pas compris, elle le dirigeait vers moi. Elle nous inculquait l'importance du savoir. Elle n'a jamais failli, ni faibli, elle nous suivait pas à pas. Grâce à son savoir faire, nous avons appris beaucoup de choses et beaucoup de Sourates du Coran.

           Ce n'est que des années plus tard, en 3ème année du collège, que j'ai compris que ma mère était analphabète.

             Comment te remercier ma mère toi qui te privais pour nous, toi qui a fait de nous ce que nous sommes sans contre partie, aucune ? Qu'Allah te récompense. 

            Alors les parents qu'en dites vous?


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  •       Il s'agit d'un prof d'éducation physique et sportive, pendant un conseil de classe de fin de trimestre, qui vantait un élève. Il disait beaucoup de bonnes choses dudit élève, il disait même que cet élève n'était jamais en retard et était toujours présent pendant tout le trimestre alors que cet élève était décédé au début du trimestre, que Dieu ait son âme. Rabi yarhmou.

         Vous ne pensez pas que pour être à coté de la plaque, ce prof l'était vraiment?


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  •             Il y a quelques jours j'ai rencontré un ancien collègue, lui aussi en retraite. Nous avons discuté pendant une heure de l'enseignement et surtout des jeunes d'aujourd'hui. Il (l'ami) avait la nostalgie du passé et des  «beaux jours» au point où tous les jeunes ne peuvent nous égaler. Ce qui a déclenché le dialogue suivant.

    - Nous étions meilleurs que les jeunes d'aujourd'hui, me lance - t - il.

    - En quoi nous étions meilleurs, demandé-je?

    - En tout, me répond -il d'un air quelque peu blasé. Nous étions respectés et respectueux, nous étions bien élevés, nous faisions beaucoup d'efforts pour réussir. Bref, nous sommes différents d'eux.

    - Différents? Personnellement je ne crois pas que nous sommes différents. Je me souviens quand j'étais élève, parmi nous, il y avait les bons, les mauvais, les violents, les tricheurs, des intelligents et des nuls et j'en passe tout comme la génération d'aujourd'hui. Ensuite, quand j'ai commencé à enseigner, j'ai été pendant plusieurs années à coté de la plaque car on ne peut pas posséder de l'expérience d'un métier qu'on vient juste de commencer.

     - Oui, c'est vrai ce que tu dis là mais les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas responsables et sont aussi moins murs que nous et ce n'est pas seulement moi qui le dit.

     - De nombreuses personnes le pensent. Mais est ce qu'ils sont eux -mêmes ( ces gens) responsables? Les jeunes d'aujourd'hui ont beaucoup de difficultés car ils sont obligés de choisir dans différentes situations; je parle surtout des études. Le fait de prendre la décision qu'il faut au moment qu'il faut n'est il pas une preuve de maturité et de responsabilité? 

       Mon ami commence à perdre son calme. Il m'arrête et me lance:

    - C'est les parents qui prennent les décisions.

        Les parents conseillent leurs enfants, les assistent, les aident mais ne prennent jamais de décision à leur place quant à leur avenir. 

           Pour finir, je dirai que ce qui fait véritablement la différence ce sont les moyens ( téléphone mobile, internet...) et la mentalité des jeunes car la notre, hélas, est restée figée, et elle régresse.

     

       


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  •          Je me souviens, c'était la veille de l'Aid Al Adha ( fête du sacrifice). L'après  midi,j'avais cours avec une classe de 1ère année secondaire  de six élèves ( un luxe). C'était des élèves pour qui le français était la seconde langue étrangère. J'ai été assez mal à l'aise parce que je n'avais rien préparé. Une fois en classe, un élève, excellent en français, m'a tendu une perche, monsieur et si on parlait de l'Aid. Il m'a sauvé. Cette idée a été adoptée par le groupe. Nous avons trouvé et fixé les mots clés au tableau ( sacrifice, mouton, fête, prière, mosquée, visite, cimetière...). Je leur ai dit que je suis un étranger qui ne parle pas l'arabe à vous de me l'expliquer l'Aid. A chaque fois, que quelqu'un ne trouvait pas le mot en arabe , je le lui soufflais mais je leur disais que je ne comprenais pas l'arabe. Il ne faut pas jouer à jouer mais, il faut réellement jouer. Croyez moi, ça été un plaisir. ça été tellement sérieux que les élèves ont oublié à un moment que j'étais le prof. Puis, vers la fin, les élèves tous ensemble, ont rédigé un texte qu'ils m'ont remis.


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  •    Quand j'étais encore enseignant un parent d'élève est venu au lycée Sadek Talbi, il a rencontré des profs a discuté avec eux quant au niveau et aux efforts de son fils puis il s'est rendu à la surveillance générale où on a cherché et recherché dans quelle classe était son fils. Un vrai casse-tête dans la mesure où ce parent s'est trompé de lycée. Il a fait une grosse erreur car son fils était élève dans un autre lycée.


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  •        Depuis la fin des années 90, nous assistons à la naissance d'un phénomène tout à fait nouveau en Algérie: les cours particuliers . Depuis, il a pris beaucoup d'ampleur et il s'est étendu dans nos écoles. Personnellement, quand j'enseignais encore, de nombreux collègues donnaient des cours de soutien, comme ils aimaient les appeler. Parmi ces profs, certains faisaient du très bon travail. Ils apportaient un plus et participaient ainsi à améliorer le niveau des élèves, d'autres, hélas ne pensaient qu'à arrondir leur fin de mois. 

         Aujourd'hui, ces cours sont devenus presque une nécessité ou une obligation. En effet, la plupart des parents, riches ou pauvres, voient en ces cours la clé de la réussite de leurs enfants. Ils sont même convaincus que c'est une grande chance de réussir, peut être même la seule, ils paient très cher. Ce phénomène s'est très vite répandu et pratiquement aucun élève ne peut réussir sans ces cours. Qui de nous n'a pas vu des élèves de tous les cycles, avec leur sac à dos, les jours de congé, s'en allaient prendre des cours? Et même des élèves de 1ère année primaire.

         Ces cours peuvent être d'un très bon apport aux élèves s'ils sont considérés comme des cours de soutien ou de rattrapage et qui servent à combler des lacunes. Mais pas comme des cours comme ceux dispensés à l'école.

         Pour terminer, je pense qu'une question se pose impérativement: pourquoi tous ces cours particuliers dont aucun niveau n'échappe, du primaire au secondaire et qui sont parfois un lourd fardeau pour les parents et une affaire juteuse pour les profs, sont ils donnés à l'extérieur de l'école et pas à l'intérieur? 


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  •           J'ai été invité avec un groupe d'amis à l'occasion de la fête du Mouloud. Après le repas, autour d'un thé à la menthe bien de la région, une discussion autour de l'enseignement actuel a été animée par un sexagénaire qui par ailleurs n'a jamais été enseignant. Un parent lui a posé la question quant au niveau actuel de nos élèves. Alors, en détenteur du savoir, il a répondu :

    - Vous savez, c'est la faute de l'enseignant. Oui, de mon temps ce n'était pas comme aujourd'hui. L'enseignant était un vrai enseignant. En plus, il était aussi parent, voisin, policier, médecin, psychologue, taleb , il était tout à la fois.

    - Et l'enseignant d'aujourd'hui, n'est il pas tout cela ?

    - Oui bien sur, sauf qu'il est paresseux et incapable d'écrire une demande ou une simple lettre.

     - Un prof made in 2015 / 2016 qui a passé le bac qui est passé par l'université est analphabète d'après vous?

    - Non il n'est pas analphabète mais ...Je ne sais pas.......

        Entre nous, un enseignant n'a pas pour mission d'écrire des lettres ou des demandes mais sa mission est beaucoup plus noble que ça. De nombreux parents et autres personnes pointent du doigt le prof et lui endossent tous les problèmes de l'éducation nationale. Ils pensent que le niveau dans nos écoles a baissé à cause surtout des enseignants. Mais de quel niveau parle -t-on? Si c'est de la langue arabe, oui, il a baissé mais pas celui du français car dans les années 60 et 70 il y avait une génération qui maitrisait le français. La langue d'enseignement de cette génération était le français donc ils n'avaient pas beaucoup de mérite. 

          Personnellement, j'ai connu des jeunes enseignants et enseignantes qui maitrisaient à merveille le français. Ils me surpassaient sur beaucoup de points. Certes, ils ne savent pas encore bien maitriser une classe et n'arrivent pas facilement à transmettre le savoir, oui, mais ils n'ont pas l'expérience. Donnons leur un peu de temps et, personnellement, je suis convaincu jusqu'à la moelle qu'ils feront beaucoup mieux que nous.

      Mais en fait qui est il cet enseignant qu'on accuse d'être le responsable de la "détérioration" de l'enseignement en général? L'enseignant qui a pris le train en marche, sans formation pédagogique? Dites moi s'il vous plait, n'est il pas le fruit de cette école? 


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  •      Je vous propose un exercice de traduction que j'ai fait en 2ème année secondaire sciences (2S1) en 2001. Je vous signale tout de suite que j'avais deux facteurs qui m'ont facilité la tâche: j'avais une très bonne classe et un effectif relativement réduit ( 32 élèves ). En plus, les élèves tenaient à réaliser ce travail et le publier dans le journal de la classe. J'ai travaillé en étroite collaboration avec le prof de langue pendant plus d'une semaine.

        Donc, par groupe, les élèves font une traduction du texte déjà étudié. Il est nécessaire d'utiliser le dictionnaire et  de les laisser communiquer entre eux, l'information passe très bien et ils apprennent. Puis, chaque groupe lis sa traduction. On porte la plus correcte au tableau et on fait les corrections qui s'imposent avec l'aide de leur prof de langue arabe. Je dois souligner que ce travail demande une très bonne coordination entre les deux profs de langue arabe et de français.

      

       Message de Bethléem

    Je vous écris pour vous dire que nous allons bien

    Ne vous inquiétez pas, nous allons bien;

    Une centaine de martyrs et nous allons bien;

    Un millier de blessés et nous allons bien ;

    Les soldats israéliens bombardent nos quartiers mais nous allons bien;

    Des enfants sont massacrés, blessés, mutilés, handicapés pour le reste de leur jours mais nous allons bien;

    Des jeunes, des vieux, des femmes, et des hommes torturés, tués, handicapés mais nous allons très bien;

    Les soldats israéliens ont leur mitrailleuses, leurs tanks lourds, leurs hélicoptères et nous avons nos poitrines, nos corps, nos os, nos mains et nos pierres et nous allons bien;

    Ils ont les États-Unis, et nous avons notre confiance et nos droits légitimes,

    Ils ont peur, mais nous n'avons pas peur du tout,

    Ils sont étrangers dans notre pays,

    Ils ont l’inquiétude de l'occupant et nous avons l'assurance de la terre et du ciel, et nous n'avons pas peur.

    Leurs soldats morts appellent les condoléances des américains mais nos civils morts sont vivants.

    Nos morts n'appartiennent pas à la race supérieure, au «peuple élu»

    Mes amis, nous n'avons pas peur;

    Tout ce vacarme autour de nous ne nous trouble pas. Nous allons bien;

    Nous sommes ici, avec notre soleil, notre ciel, notre terre, notre sol et nos pierres, et nous n'avons pas peur.

    Mais ce qui nous fait peur, c'est le silence des peuples du monde sur ce qui nous arrive.

    Merci mes amis d’être ici.

    Merci de penser à nous de temps à autre, et de ne pas nous oublier dans vos prières quand le soleil se couche, quand tout le monde s'en va, quand ces mères n'ont plus que leur douleur, leur solitude et la mémoire de leurs enfants morts.

    Merci mes amis de ne pas nous laisser sous une chape de silence.

    Croyez - moi, mes amis, nous n'avons pas peur, ne vous inquiétez pas, nous allons bien.

           Association France - Palestine.

     

    رسالة من بيت لحم  

    أكتب لأقول لكم نحن في أحسن حال

    لا تقلقوا نحن في أحسن حال

    مقدار مئة شهيد ونحن في أحسن حال

        ألف جريح  ونحن في أحسن حال
    الجنود الإسرائيليون يقنبلون أحيائنا لكن نحن في أحسن حال

    أطفالنا قتلى، جرحى، مشوهين، معوقين مدى الحياة لكن نحن في أحسن حال

    شباب، شيوخ، مساء، رجال يعذبون يقتلون ويعوقون لكن نحن في أحسن حال

    الجنود الإسرائيليون لهم رشاشتهم ودباباتهم وطائرتهم

    ولنا صدورنا وعضامنا و أيدينا و حجارتنا

    ونحن في أحسن حال

    لهم أمريكا و لنا ثقفتنا وحقوقنا المشروعة

    هم خائفون لكن نحن لسنا كذالك

    هم غرباء في أرضنا

    لهم قلق المستعمر ولنا يقين الأرض و السماء ولستا خائفين

    جنودهم الذين ماتوا سطلبون التعزية من أمريكا

    لكن أمواتنا المدنيين أحياء لا يموتون لأنهم لا ينتمون إلى الشعب المختار

    أصدقائي لسنا خائفين كل هذه الضجة حولنا ولا نضطرب نحن في أحسن حال

    نحن هنا بشمسنا وسمائنا و أرضنا وترابنا وحجارتنا لسنا خافين

    لكن صمت شعوب العالم هو الذي سخيفنا شكرا أصدقائي

    شكرا عندما تفكرونا فينا من خين إلى حين شكرا عندما تذكرنا في صلواتكم عند غروب الشمس

    عند ذهاب الجميع عندما لا يبقى للأمهات إلا الألام و الوحدة و ذاكرة أطفالهم الموتى

    إلا الألام و الوحدة

    صدقوني أصدقائي نحن لسنا خائفون لا تقلقوا علينا نحن في أحسن حال

    الجمعية الفرنسية الفلسطيتية

     

     

     

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  • Bac 2015             Série : sciences, maths, maths technique, gestion économie.

    Texte: 

            Lorsqu'un enfant ne possède que les quelques mots de la rue qui, le plus souvent, baignent dans une ambiance dominée par l'inconvenance, l'impolitesse, l'indélicatesse et la grossièreté, souvent accompagnées de violence, il devient alors et malgré lui systématiquement discourtois, impoli, voire agressif. Voilà une des raisons qui font que la connaissance d'un grand nombre de mots pallie offre à l'enfant des substituts plutôt attractifs, c'est à dire un vocabulaire adéquat et fourni. En effet, la possession d'un vocabulaire riche, varié et attachant permet à l'enfant de faire le choix d'un langage correct qu'il utilise dans son environnement immédiat. Ce qui contribue à façonner sa personnalité dans la civilité*, loin de toute goujaterie*.

             Lors d'un séminaire international, tenu à l'occasion de la journée internationale de l'enfant, des spécialistes ont confirmé cet état de fait qui convoite l'esprit de l'enfant de par son innocence. Il a été prouvé que les mots acquis dans la prime jeunesse ne sont pas si neutres que nous pensons, dans la mesure où ils interviennent dans l'évolution et les transformations mentales qui le façonnent. C'est avec le premier lot de mots de vocabulaire qu'il acquiert, que l'enfant entre directement dans le monde de la communauté et de la communication. devenu simple image verbale d'une langue, l'enfant est donc soumis aux langue qui sont l'instrument orientable, positionnable et dépendant à volonté de la mission qui lui est conférée. C'est subséquemment qu'apparait dans une même langue ou dans des idiomes* distincts, des langues dites «  violentes » et des langues dites «  douces ».

            Afin que l’enfant ne soit ni otage d’un réduit lexical ni la victime d’une overdose de paroles refoulées ; seule la combinaison de l’école et du milieu familial, deux milieux déterminants qui doivent strictement veiller au choix des mots et vocables à lui inculquer. Ce n’est, en définitive, qu’ainsi que lui seront offerts les moyens nécessaires qui lui permettront de faire équilibre et d’éviter les pièges des tentations langagières.

                                                 D’après A.Abdessalam, «  Liberté » du 07 – 11 – 20016

     

     

    Vocabulaire :

    *civilité : politesse, courtoisie.

    *Goujaterie : grossièreté, muflerie, impolitesse.

    *idiome : langue, dialecte.

    Questions :

    I – Compréhension de l’écrit : ( 14 points )

    1. La thèse défendue par l’auteur est :
    • La rue façonne la personnalité de l’enfant dans la civilité.
    • L’enfant qui n’apprend que le langage de la rue devient agressif.
    • La rue permet à l’enfant de se comporter avec politesse.

    Recopiez la bonne réponse.

         2. Relevez du texte un mot et une expression qui s’opposent à «  rue ».

         3. Classez les termes et expressions suivants : "langage correct - discourtois - impoli - 

             vocabulaire adéquat - agressif - civilité " selon ce qu'ils expriment :

             a - Enfant au vocabulaire limité ...,...,...

             b - Enfant au vocabulaire riche ..., ..., ...

       4. A travers son texte, l'auteur préconise l'emploi d'une langue correct.

           Relevez du 1er paragraphe, quatre (04) adjectifs qui qualifient ce langage.

      5. En relisant le texte, relevez quatre (04) termes appartenant au champ lexical de "langue".

      6. A quoi renvoie, dans les passages suivants, chacun des pronoms : ils - le - lui

      a - "... ils interviennent dans l'évolution et les transformations mentales qui le façonnent." (2ème paragraphe)

      b - ..veiller au choix des mots et vocables à lui inculquer ." ( 3ème paragraphe)

      

     


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  •             L'oiseau pédagogue  Dans mes premières années dans l'enseignement, j'étais persuadé que les élèves d'une 2ème année moyenne que j'avais, étaient nuls. ils "dormaient" en classe. Un silence à couper au couteau. Et comme je me croyais le bout du monde et le détenteur du savoir, j'ai dit à un collègue que rien ne pouvait réveiller cette classe même pas de la dynamite.

          Il ne fut point besoin de dynamite car un oiseau  était entré par la fenêtre a réveillé tout le monde Ohhh! Combien ces élèves étaient subitement enthousiasmés. Ils criaient, riaient, certains ont essayé de l'attraper. J'ai été choqué. je ne bougeais pas. Je regardais la scène. Puis, le moineau est parti. Le calme est revenu. J'ai appris la leçon. A partir de cet événement, j'ai toujours cherché à intéresser mes élèves, l'oiseau l'a bien fait, lui.

        

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